Par: Victor Neves (Niveau B1)

Les cauchemars, ils n’arrêtent pas. L’odeur métallique du sang, les cris désespérés qui coupaient mon âme en mille morceaux, le visage d’une femme, de se yeux qui monquaient d’espoir, et la poupée. Toujours. Toujours. Toujours cette poupée de coton, cette poupée, que ne pourrait avoir n’importe quelle expression, mais je suis certain de l’avoir vu sourir sous le tissu.

Je me réveille, la saveur m’étouffe et ma bouche est sèche. Je regarde la poupée qui reste sur le lit et j’ai une soudaine sensation de douleur dans ma tête. Je ne peux que rire à moi même.

– Ridicule, un autre jour de sommeil perdu à cause d’une bêtise.

Ces mots, qui généralement me donnaient une sensation de confort après avoir eu ce même cauchemar, me semblent maintenant vides. J’expire et me lève.

– Vraiment, ridicule.

– Je voudrais m’endormir une autre fois, mais cette saveur est dégueulasse, une douche me ferait bien.

Avec les jambes tremblantes, je marche aux toilettes. J’ouvre la porte et me mets en face du miroir, rouge. Rouge. Mes yeux, mes cheveux, ma peau. Rouges. Rouges comme le sang. La douleur revient, l’air quitte mes poumons, mon cœur bat aussi fort que je l’écoute. Je cligne. Tout disparaît. En face du miroir, seulement un garçon, effrayé. Sa tête vers ses pieds, il tremblait, et répétait un murmure une sentence.

– Qu’est ce qui se passe…

J’entends quelques mots.

– … toi, …toi, rappelle-toi.

– Me rappeler? De quoi?

– Le garçon lève sa tête, son visage avec une colère que je n’ai jamais vu.

– Rappelle-toi. Il rugit.

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